Depuis le 11 février 2008, des associations étudiantes locales sont en grève pour dénoncer la situation financière précaire de leur université et demander un réinvestissement massif du gouvernement en éducation. L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) appuie les associations étudiantes en grève, membres et non-membres, et salue leur initiative de mobilisation contre l’irresponsabilité gouvernementale. Bien que ces associations luttent pour une amélioration de leurs conditions locales d’étude, c’est dans la perspective d’une responsabilité collective du financement de l’éducation, vers la gratuité scolaire, que ces associations ont décidé de s’organiser.
À l’UQÀM, l’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM), en grève depuis le 11 février, a été rejointe le 21 février dernier par l’Association étudiante du module de science politique (AEMSP-UQÀM), ainsi que le 6 mars par l’Association étudiante d’histoire des arts visuels (AEHAV-UQÀM) et l’Association étudiante du module d’études littéraires (AEMEL-UQÀM). Rappelons que le Conseil étudiant d’animation et recherche culturelle de l’UQAM (CEARC-UQAM) a été en grève du 19 février au 4 mars. L’Association facultaire des étudiants en art de l’UQAM (AFÉA-UQÀM) s’est jointe aux associations en grève lors de son assemblée générale du 11 mars, l’AHEAV et l’AEMEL-UQAM sont toujours en grève bien que ces associations modulaires le soient maintenant via l’AFÉA-UQAM. L’Association facultaire des langues et communication de l’UQÀM (AFELC-UQÀM) a elle aussi jointe les associations en grève lors de son assemblée générale du 12 mars 2008.
À l’Université de Montréal, le Regroupement des étudiants et étudiantes en sociologie (RÉÉSUM), en grève depuis le 26 février, a été rejoint le 27 février par l’Association étudiante de littérature comparée (AELCUM) et celle de service social (AÉSSUM). Deux autres associations de l’Université de Montréal se sont jointes le 12 mars lors de leur assemblée générale respective, l’Association des cycles supérieurs en sociologie (ACSSUM) et l’Association étudiante en anthropologie (AÉAUM). L’Association étudiante en histoire (AÉHUM) a elle aussi déclenché la grève le 13 mars pour une semaine reconductible. Comme à l’UQÀM, les associations étudiantes en grève refusent les hausses de frais afférents imposées par leurs administrations respectives et exigent que le gouvernement mette un terme au sous-financement via un réinvestissement public massif.
En date du 18 mars 2008, plus de 15 000 étudiants et étudiantes sont en grève au Québec. L’Association facultaire étudiante de science politique de droit de l’UQAM tient actuellement un référendum sur la grève, les résultats seront connus en fin de journée.
Toute information, nouvelle ou erronée, peut être communiquée au bureau de l’ASSÉ afin qu’elle soit ajoutée au présent bilan :
Par téléphone : (514) 390-0110
Par courriel : executif@asse-solidarite.qc.ca