Le 1er octobre dernier eu lieu une manifestation dans le cadre de la campagne contre les projets de loi 38 et 44 sur la gouvernance des universités et des cégeps. Plusieurs syndicats se sont joints à la manifestation, ce qui contribua au succès de la journée. L’ASSÉ vous propose ce bref photoreportage pour vous permettre de revivre les émotions de la manifestation. Merci à Pierre-Luc Daoust pour les photos.
La manifestation débuta avec les discours de David Clément, vice-président aux enjeux politiques du Conseil québécois des syndicats universitaires (CQSU) (sur cette photo) et de Roland Côté (président du SEUQAM), devant les militantes et militants qui s’étaient rassemblé-e-s au parc Émilie-Gamelin.
Les militants et militantes prirent ensuite la rue Sainte-Catherine vers l’est. Destination : le Ministère de l’Éducation.
Comme toujours, l’ambiance était là. La présence de personnes chantant des slogans a ajouté de la vie à cette ambiance déjà très présente.
Il va sans dire que la participation de plusieurs syndicats ajouta aussi à l’ambiance et au succès de la manifestation.
Une touche théâtrale a été ajoutée à la manifestation. Quelques personnes se sont fait remarquer en portant le complet, offrant des poignées de mains de façon presque robotique et portant un masque blanc. Ils et elles symbolisaient ainsi les gens d’affaires qui prendront le contrôle de nos institutions si le gouvernement leur fait ce cadeau : inconnus du milieu, sans réelle connaissance des enjeux des cégeps et universités, et uniquement à la recherche du gain financier.
Cette agitation a eu pour effet d’attirer l’attention et les questions du public rencontré par les manifestantes et manifestants.
Un groupe de policiers attendait les militants et militantes devant l’entrée du 600, rue Fullum. Ceux-ci purent néanmoins installer la banderole sur le haut des marches et rassembler les gens tout près de l’édifice.
Nos hommes et femmes d’affaires anonymes ne se gênèrent d’ailleurs pas pour continuer à attirer le regard des passants et passantes vers les discours.
L’événement se conclut sur quelques discours, dont celui de Max Roy, président de la FQPPU.
L’ambiance demeura jusqu’à la toute fin.