Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante
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Mobilisation et organisation d’actions
Cahier du camp de formation de l’ASSÉ des 23 et 24 septembre 2006

Table des matières

La mobilisation étudiante

La mobilisation est un travail nécessaire au bon fonctionnement d’une association étudiante se revendiquant du syndicalisme étudiant de combat. Une mobilisation de qualité repose sur plusieurs critères et demande la mise en œuvre d’une série d’étapes. Tout d’abord, une campagne doit être basée sur une bonne compréhension de la situation en éducation et plus globalement de notre situation dans la société, ce qui nous permet de formuler des revendications adéquates. De bonnes stratégies de mobilisation permettront de diffuser ces revendications et de créer un débat autour de celles-ci afin que la population étudiante se les approprie. Bref, on doit faire en sorte que les revendications soient largement partagées par la population étudiante. Une fois la population étudiante conscientisée, il faut agir, se mobiliser en tenant compte de nos forces et de celles de la partie adverse.

Contexte

Le genre de mobilisation qui sera abordé ici s’inscrit dans la pratique du syndicalisme étudiant de combat. Celui-ci vise à établir un rapport de force afin de forcer la partie adverse (gouvernements, administrations...) à satisfaire nos revendications. Notre rapport de force se bâtit par une population étudiante organisée, informée et mobilisée, c’est-à-dire prête à défendre ses revendications en s’engageant massivement dans des actions qui mettent assez de pression pour faire céder la partie adverse.

L’élaboration d’une campagne demande une réflexion approfondie, qui devrait se faire au sein de chaque association locale et se partager au niveau national.

Revendications

Une campagne solide repose notamment sur des revendications bien choisies. Ce choix devrait se baser sur une analyse juste de notre situation. Cela requiert de faire de la recherche sur les enjeux, d’évaluer nos forces, nos lacunes, nos besoins et ainsi mieux choisir l’orientation que prendra notre discours ainsi que les moyens d’action à prendre. L’histoire du mouvement étudiant est également riche en enseignements. Il importe aussi de se fixer des priorités, de cibler où on va concentrer nos énergies, question d’être efficaces.

Certaines revendications sont réalisables dans l’immédiat et envisageables en tant que gains pour le mouvement étudiant. D’autres expriment des objectifs à long terme. Une campagne solide intègre ces deux types de revendications (par exemple réclamer l’abolition de la réforme de l’AFE dans une perspective de gratuité scolaire et d’éradication de l’endettement étudiant).

Plan d’action

Le plan d’action doit respecter un certain cadre stratégique, soit celui de l’escalade des moyens de pression.

Escalade qualitative et quantitative

Il s’agit de mettre de la pression sur la partie adverse en utilisant les moyens de pression dans un ordre croissant, en partant du plus modéré au plus ferme, ou, en d’autres termes, partir des actions symboliques pour aller jusqu’aux actions plus perturbatrices. Aussi, l’escalade devrait faire en sorte que le bassin de personnes mobilisées s’élargisse progressivement.

Une chose importante est de faire en sorte que les actions ne paraissent pas sans lendemain. Chaque action devrait donc s’inscrire dans une escalade et avoir un effet mobilisant pour la prochaine étape. Pour y arriver, on peut essayer d’établir des sous-objectifs qui donnent lieu à des mini-victoires pour susciter de l’enthousiasme, en organisant des actions de plus petite envergure comme la perturbation d’événements, de conseils d’administration, visite au député, grève d’un jour... Évidemment, le passage d’une étape à une autre doit se faire selon nos capacités. Par ailleurs, en fonction du contexte, on n’est pas toujours obligé-e-s de débuter par le premier échelon (on n’est pas toujours obligé-e-s de commencer par une pétition...).

L’escalade s’applique également au niveau « géographique » : on peut commencer par des actions locales, puis passer à des actions régionales, puis à des actions d’envergure nationale. Une option est aussi de coordonner les actions locales ou régionales, ce qui nous donne des journées nationales d’actions locales ou des journées nationales d’actions régionales. Ces différents échelons nous permettent de faire les liens entre ce qui se passe au niveau local, régional et national.

Étant donné que nous devons avoir la force du nombre pour que la pression soit réellement ressentie sur la partie adverse et pour qu’elle ne puisse pas nous ignorer sous prétexte que nous ne sommes qu’une minorité négligeable, le type d’actions à privilégier sont les actions de masse. On doit le plus souvent possible tenter d’impliquer le plus grand nombre tout au long de l’escalade. Pour que ces actions soient effectivement massives, rien de mieux que de débattre en assemblée générale sur nos moyens d’action, puis de se concerter au niveau national.

La gamme des moyens de pression comprend par exemple : une délégation bruyante au bureau du directeur ou du député, déménagement de bureau, perturbation d’évènements internes (comme le Conseil d’Administration), perturbation d’événements publics du gouvernement, manifestation, bloquer l’entrée d’un bureau gouvernemental, occupation (symbolique ou dure) avec manifestation d’appui (symbolique ou dure), grève d’une journée, de deux jours, d’une semaine, illimitée, actions de perturbation économique, etc.)

Le point de départ concret d’une campagne est une assemblée générale locale où sera présentée une proposition de revendications et de plan d’action. Les membres pourront discuter et se prononcer sur ce qui leur semble le mieux à adopter.

Une AG populeuse et bien organisée influe sur la mob à venir. Une AG réussie devrait faire en sorte que les gens ressentent un sentiment d’enthousiasme. Les gens auront plus facilement tendance à se mobiliser si ils et elles ont décidé ce qu’il fallait demander et ce qu’il fallait faire.

Ça ne peut pas nuire de préparer d’avance certaines interventions pour présenter et défendre nos propositions, question que notre propos soit exprimé clairement.

Mobber pour l’AG

Afin que les gens puissent se prononcer en connaissance de cause, il est important de diffuser de l’information avant l’AG sur les enjeux de la campagne ainsi que les propositions que vous voulez amener (dans la mesure du possible), par exemple par le biais d’un bulletin de l’association.

Prendre le temps de bien faire les tracts d’AG n’est pas superflu. Il faut qu’ils incluent un ordre du jour clair et expliqué pour éveiller l’intérêt du monde (expliquer les points qui vont être traités, les dossiers chauds, en quoi consiste le plan d’action...). Prévoir environ deux semaines de mobilisation ou plus selon le contexte local et l’intensité de la mobilisation.

En fonction du plan d’action qui a été adopté à l’AG, ce qui va suivre va être une période d’information ou d’information et de mobilisation si une action est prévue dans de plus courts délais. Dans tous les cas, le travail d’information doit continuer pour augmenter le niveau de compréhension des enjeux de la campagne et augmenter le nombre de personnes qui sont convaincues de la justesse des revendications et de la nécessité d’obtenir satisfaction (cette conviction-là devrait provoquer un désir d’agir et nourrir la détermination d’aller jusqu’où il faut pour gagner.) Il est également important d’expliquer les moyens d’action proposés, pourquoi ils sont appropriés à ce stade-ci de la lutte. Une mobilisation a de meilleures chances d’atteindre son objectif si les gens ont une bonne compréhension des enjeux puisque rendu-e-s à l’étape de la négociation, les étudiantes et les étudiants vont être plus aptes à juger la valeur des offres de la partie adverse. L’information est donc la base d’une bonne mobilisation.

Comité de mob

Pour se donner les moyens d’arriver à accomplir toutes les tâches que demande une campagne de mobilisation, il faut dûment s’organiser à l’interne. Impliquez-vous et impliquez les autres, il n’y a pas d’autre recette !

La tâche première du comité de mobilisation (commob) est de mobiliser pour l’AG puis s’assurer de la concrétisation du plan d’action voté. Le commob devrait donc être ouvert à tout le monde.

Le commob permet de rassembler les personnes désirant agir afin que celles-ci puissent s’entendre sur les objectifs de leur travail, établir collectivement une stratégie et partager des tâches. Comme plusieurs têtes valent mieux qu’une, ça nous permet d’augmenter nos possibilités et de se motiver entre nous.

En fonction de l’exécutif en place et de l’état et de la volonté du commob, les tâches de ce dernier peuvent varier.

Le commob n’est pas une armée de militants et de militantes soumise à l’exécutif ; une attitude autoritaire envers les membres du comité les feront fuir. Un mode d’organisation horizontal permet d’impliquer plus de gens dans la planification et fait en sorte que tout le monde puisse avoir une vision globale du projet. Comme on a dit avant pour les AG, la participation des gens risque d’être meilleure si ils et elles ont débattu sur ce qu’il faut demander et ce qu’il faut faire. À l’échelle du commob, ça veut dire discuter des propositions à amener à l’AG et planifier collectivement les activités.

Créer un commob

Profiter autant que possible du momentum du début de session pour créer ou repartir le commob. Consultez vos camarades et appelez à une réunion à l’intérieur des deux premières semaines de la session (dans la mesure du possible, selon vos forces locales). Affichez, passez le mot, etc. Un service tel que les livres usagés peut permettre de familiariser les nouvelles personnes à l’association étudiante. Si vous voulez vous assurer d’attirer un maximum de gens, vous pouvez y aller avec un recrutement plus intense, aller voir les comités et les organismes étudiants, produire un tract et tenir un kiosque. Vous pouvez aussi faire des tournées de classes pour présenter l’association et en profiter pour passer une liste de recrutement. Autant dans l’affiche que sur le tract, le but du commob doit être clairement expliqué et les sujets qui seront abordés à la réunion doivent être mentionnés.

L’AG est aussi une bonne occasion pour essayer d’élargir les rangs du commob ; quand tu mobilises pour l’AG, tu peux en parler aux gens qui semblent intéressé-e-s ; à la table d’accueil de l’AG, tu peux avoir une liste de contact pour s’impliquer dans le commob. La prochaine réunion peut être annoncée au micro. On peut parler avec les gens après l’AG pour motiver leur implication.

Il est important de porter une attention particulière au bon déroulement d’une réunion du commob.

L’ordre du jour devrait être annoncé d’avance (par courriel et affiché) pour que les gens aient une idée de quoi on va parler et puissent y réfléchir d’avance. Contribuer à un groupe signifie non seulement d’être présent ou présente aux réunions mais également d’être préparé-e, d’avoir amorcé une certaine réflexion.

Il est important également d’assurer une bonne animation pour favoriser un climat sain et afin d’éviter les réunions trop longues dues à un manque de focus, une trop grande verbosité ou une mauvaise écoute.

Le processus décisionnel doit être clair. Faire passer une feuille de contacts (qui nous aidera à rappeler les réunions et faire un suivi pour les présences). Une liste d’envoi courriel peut faciliter les échanges. Prendre des notes qui pourront être diffusées sur la liste courriel et qui seront disponibles dans un cahier au local de l’association.

Faire un retour sur la dernière AG, faire le suivi des décisions prises lors de la dernière réunion du commob (constater ce qui a été fait ou pas) et se réajuster contribue au bon fonctionnement du comité.

Il est important de penser à la relève et ainsi faire des efforts pour inclure et transmettre notre expérience aux nouvelles personnes.

Organiser une action

Chaque action doit être bien pensée et organisée. Il s’agit tout d’abord d’établir les objectifs (immédiats mais aussi à moyen/long terme) que l’on cherche à atteindre et de cibler les bons adversaires (possiblement ceux qui ont le pouvoir de satisfaire nos revendications). Il faut par la suite déterminer quel type d’action correspond le mieux à nos objectifs. On doit évidemment se demander si l’on dispose des moyens (logistiques, financiers, etc.) et des forces nécessaires à la réalisation de cette action. Finalement, il s’agit de choisir une date stratégique pour tenir l’action et d’établir un échéancier raisonnable.

Pour établir un plan de mobilisation réaliste, on doit déterminer le temps nécessaire pour faire la mobilisation, penser à la production du matériel d’information, évaluer le nombre de personnes qui sont disponibles pour effectuer le travail de terrain et planifier les activités ou les actions qui auront lieu pendant la période de mobilisation.

Formes de mob et approches

Attention, vous ne devez pas avoir l’air de fanatiques obsédé-e-s par la contestation (même si vous l’êtes) !!

Mob « 1 à 1 »

C’est un moyen de distribuer un tract, un journal, etc, mais il faut aussi absolument en profiter pour entrer en contact avec les gens.

Le but est de stimuler leur intérêt pour le sujet du tract ; cela fait toute la différence entre si le tract sera lu ou pas. On cherche à exposer les grandes idées que l’on veut communiquer.

Pour être plus efficace, il peut être pratique de préparer un plan de ce qu’on va dire (plan idéalement élaboré et partagé par tout le monde du commob). Les idées doivent être suffisamment développées sans que ça soit trop long. Évidemment, il est important que chaque personne qui milite soit bien informée des enjeux et que tout le monde sache comment réfuter les arguments contre nous. Trouvez les moyens d’aller chercher les gens, non pas seulement par leur condition personnelle mais avec l’objectif de stimuler la solidarité et l’implication collective.

Sur le terrain, ayez une attitude dynamique et enthousiaste. C’est important d’être à l’aise et naturel-le, d’y aller avec ta propre personnalité. Il faut aller vers les gens, s’imposer un peu sinon les gens ne s’arrêteront pas. Il faut essayer d’accrocher la personne, l’interpeller en même temps que tu lui tends ton tract...« Salut, y’a une ag mercredi prochain ; es-tu au courant que l’administration veut hausser les frais... »

Il ne faut pas oublier que la communication se fait à deux ; il importe d’être attentive ou attentif, d’écouter l’autre, sa vibe, sa réponse...et si nécessaire s’ajuster à son attitude.

Si possible, ne pas mobiliser seul-e. À deux, on peut s’encourager et on semble moins isolé-e. Il peut être pertinent qu’une personne plus expérimentée soit jumelée avec une personne moins expérimentée.

Il faut garder en tête qu’on cherche à rejoindre la population étudiante dans son ensemble. Il faut se défaire des préjugés et plutôt faire un effort pour rejoindre des programmes d’étude/groupes/personnes pas typiquement impliqués dans l’association, pour savoir ce qu’ils et elles ont à dire. Des fois, on peut en apprendre sur pourquoi des gens ne vont pas à l’AG, pourquoi ils et elles se sentent plus ou moins concerné-e-s par l’association étudiante.

Autres choses à considérer

- Temps de la journée (le matin à 7h30 peut être un bon moment pour une distribution massive de tracts en peu de temps mais par contre ce n’est pas vraiment le moment idéal pour initier des discussions...)

- Attention de ne pas toujours mobiliser aux mêmes endroits, sous prétexte que c’est au café étudiant que les gens sont les plus réceptifs, par exemple.

- Il peut être utile de se donner un objectif chiffré en terme de tracts à passer sur une certaine période de temps.

- Pour éviter le gaspillage, on peut faire la tournée des bacs de récupération pour reprendre les tracts jetés.

- On devrait essayer d’utiliser les réseaux sociaux qui existent, comme par exemple les différents comités, programmes d’études, etc

- Kiosque : Placé dans un endroit stratégique, il est utile pour essayer d’attirer l’attention. Les attraits visuels sont tes amis (bannière, décor...). La meilleure option reste de se tenir devant et faire du 1 par 1.

- Tournées de classes : Pour annoncer une AG ou un événement important. C’est un moyen qui permet de rejoindre une grande proportion de la population étudiante ; on a l’attention de gens qui ne s’arrêteraient pas dans le couloir et on a assez de temps pour passer l’essentiel de notre message. On vise habituellement les cours de français. Il est préférable de se partager l’information à transmettre à deux et, évidemment, il est impératif d’être bien préparé-e. Prévoyez une période de questions : parfois les professeur-e-s embarquent et ça peut avoir un bon impact sur les gens. Les tournées sont aussi une bonne occasion pour distribuer du matériel d’information. Côté organisation, on peut faire une grille horaire qu’on affiche dans l’association et les membres du commob inscrivent leurs disponibilités. Pour toute tournée de classe, ça aide de prévoir un arrangement avec le syndicat des profs. Pour arriver à faire toutes les classes d’une semaine, il faut prévoir de faire les tournées sur 2 semaines (comme ça on se prépare aux imprévus tels que les examens et les cours annulés, etc).

- Conférences, débat, assemblée publique, ateliers : Servent à stimuler la réflexion quant aux enjeux de la mobilisation en cours.

- Mise en scène : Pour attirer l’attention. Se fait aux moments de grande affluence, de préférence avec un message clair ; si possible avec des éléments interactifs. Par exemple : rebaptême du bureau de l’AFE pour bureau de l’endettement étudiant avec marche funèbre, poste de payage à l’entrée de l’école, mariage entre l’éducation et l’entreprise privée, tribunal populaire, jeu questionnaire, une discussion à voix haute entre 2 personnes, etc. On peut solliciter la participation des programmes de théâtre, cinéma, équipes d’improvisation...

Mob « indirecte »

- Affichage : D’habitude, les associations ont des babillards. On se doit de disposer de suffisamment d’espace dans les endroits les plus visibles. Le contrôle des babillards et de l’espace sur les murs peut s’avérer une lutte interne intéressante si l’association ne les contrôle pas. Une technique d’affichage pour les occasions spéciales : afficher sur un babillard au complet plusieurs copies de la même affiche. Un compromis pour des occasions moins spéciales serait d’afficher côte à côte 2 ou 3 affiches pareilles. Ensuite, on a les affiches géantes (un peu cher, mais ça frappe) et les bonnes vielles pancartes faites à la main.

- Bannières (à l’intérieur ou à l’extérieur) : Modifient le paysage et apportent donc une plus grande visibilité à la campagne. Elles peuvent clamer un slogan ou annoncer une AG ou un événement. Pour l’extérieur, utilisez de la peinture résistante (pas de gouache). Faites la bannière dans un endroit relativement passant pour attirer l’attention et on peut recevoir de l’aide inattendue de gens talentueux.

- Messages à la craie sur le trottoir devant les entrées.

- Laisser des tracts à côté de la caisse du café étudiant (les employé-e-s du café peuvent annoncer les AG ou autres événements à la caisse).

- Table permanente avec matériel d’information devant les locaux de l’association étudiante et centre de documentation plus poussée dans l’association.

- Les présentoirs ne sont pas une bonne façon de diffuser les journaux (ils y restent ou sont jetés).

Conclusion

La mobilisation, ça ne se fait pas tout seul ; ça demande du temps, de l’énergie et de la motivation. Une partie de ça vient tout d’abord de notre volonté individuelle mais aussi de notre volonté collective et de l’inspiration que nous puisons des luttes du passé et des gains à faire. Expérimentons, analysons les résultats et recommençons !

Mises en situation

Mise en situation 1

Le gouvernement (peu importe lequel !) vient d’annoncer le dégel des frais de scolarité, ainsi que leur indexation progressive au coût de la vie. Une campagne a déjà été amorcée en début de session, avec des pétitions et des actions locales contre diverses administrations du réseau de l’ Université du Québec (UQ), qui sont en faveur du dégel. Une manifestation régionale à Québec est prévue pour le 26 octobre. Ce sera une manifestation festive, et on s’attend à entre 500 et 1 000 personnes, principalement des Cégeps F-X Garneau, Sainte-Foy, Limoilou et de l’Université Laval.

C’est la première réunion du comité organisateur de la manifestation. Faites un ordre du jour, discutez des aspects logistiques de la manifestation et faites une liste des tâches à faire.

Mise en situation 2

L’administration du Cégep de Saint-Laurent vient d’annoncer une hausse des droits de toute autre nature de 20 $ par session. L’assemblée générale vient de se prononcer sur un plan d’action afin de contrer cette hausse des frais. Elle vient de lancer un mot d’ordre aux actions perturbatrices et à la désobéissance civile. Vous faites partie du glorieux comité de mobilisation et décidez d’organiser une perturbation de la prochaine réunion du Conseil d’administration du Collège, qui aura lieu le 26 octobre. Vous espérez faire la perturbation avec une trentaine de personnes qui seront convoquées à une action-surprise contre la hausse des frais.

C’est votre première réunion en tant que comité organisateur de l’action. Faites un ordre du jour, discutez des aspects logistiques de l’action et faites une liste des tâches à faire.

Sources

- La mobilisation étudiante, Mathieu Jean (Mouvement pour le droit à l’éducation, MDE).

- Le syndicalisme étudiant de combat, Camp de formation de l’ASSÉ, 24-25 septembre 2005, par Christian Pépin

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