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Montréal, 28 juin 2010 – L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) s’insurge contre les décisions prises au sommet du G-20 et contre la répression policière démesurée des derniers jours. En effet, des milliers de manifestants et de manifestantes se sont regroupé-e-s dans les rues de Toronto pour faire entendre leur désaccord face au sommet et aux idées dont il est porteur. « Pendant que l’élite politique et économique se cachait derrière des clôtures et une armée faramineuse de policiers et policières pour prendre des décisions inacceptables, les manifestants et manifestantes ont été muselé-e-s par une force policière excessive et paranoïaque. » s’indigne Élise Carrier-Martin, secrétaire à la coordination de l’ASSÉ.

Tout au long du sommet, les policiers et les policières ont fait preuve d’une grande violence à l’égard des manifestants et manifestantes alors que dans plusieurs situations, ils et elles ne montraient aucun signe d’agressivité. Plusieurs des actions entreprises par les forces policières au cours du sommet allaient à l’encontre des droits démocratiques élémentaires : fouilles de sacs systématiques et sans motifs, arrestations non justifiées et sans mandats ne conduisant souvent à aucune accusation, intimidations et violences injustifiées ont fait partie du lot quotidien. « C’est de la répression, c’est la mise en place pure et simple d’un État policier. Nous serons jusqu’au bout solidaires envers les arrêté-e-s. » martèle Élise Carrier-Martin.

Durant ce sommet, les 20 plus grandes puissances mondiales s’étaient regroupées afin de discuter de la reprise économique et de la réforme du secteur financier. En guise de solution, les pays développés se sont engagés à réduire leur déficit de moitié d’ici l’année 2013, ce qui aura comme conséquence des coupures dans les dépenses des pays et l’augmentation des mesures d’austérité. Pour l’ASSÉ, il est inconcevable que ce soit encore aux moins bien nantis de payer pour les erreurs des leaders mondiaux : éponger le déficit ne doit certainement pas se faire au détriment des services sociaux. « Cette décision prise au G-20 s’inscrit directement dans le cadre des mesures néolibérales mises de l’avant par ce genre de réunion et contre lesquelles s’opposaient les manifestants et les manifestantes tout au long de le fin de semaine » soulève Élise Carrier-Martin. « Nous dénonçons également le traitement médiatique des évènements qui s’est, dans l’ensemble, principalement axé sur la « violence » de certains actes au lieu du contenu politique et des idées portées par les différentes actions entreprises contre le G 20. » ajoute-t-elle.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.

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Renseignements :
Anne-Marie Provost, porte-parole, 514-882-8726
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca