Montréal, le 11 mars 2002 - Le 21 février dernier, la population étudiante du Québec lançait un cri explicite au nouveau ministre de l’Éducation, Sylvain Simard, ainsi qu’au gouvernement québécois. En exigeant un réinvestissement massif en Éducation, ainsi que la fin de l’assujettissement de l’Éducation aux lois du marché, celle-ci signifiait également au ministre qu’elle était prête à persévérer dans ses moyens de pression pour atteindre satisfaction.

Devant le mutisme du gouvernement, l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) appelle à une journée nationale d’occupation jeudi le 14 mars prochain. De nombreuses associations étudiantes des quatre coins du Québec ont confirmé leur participation aux actions.

Rappelons aussi que cette journée a été déterminée suite aux discussions ayant eu cours lors du Forum social mondial de Porto Allegre, la première semaine de février. Lors de ce grand événement international, il fut convenu d’organiser une journée internationale contre la privatisation, ce qui rejoint clairement notre lutte à la marchandisation de l’Éducation.

Selon Renaud Phaneuf, secrétaire du Conseil régional de Montréal : « Les étudiantes et étudiants du Québec veulent et vont faire entendre leurs voix et n’ont pas l’intention de se laisser réduire à des unités productives en formation ! ». C’est d’ailleurs dans cette optique que l’ASSÉ a prévu dans son plan d’action une manifestation à Sorel-Tracy, comté du ministre Simard, pour le 3 avril prochain.

- 30 -

Source : Héloïse Moysan-Lapointe (514) 253-9898