Pour les personnes qui n’ont pu nous joindre dans la rue et pour ceux et celles qui étaient avec nous et qui aimeraient revisiter l’événement, nous vous présentons une sélection de photos de la manifestation de l’ASSÉ du 29 mars 2007 à Montréal.
Nos remerciements à BadAcid pour ces photos.
La série débute donc au Cégep du Vieux-Montréal, où un grand bed-in avait eu lieu la veille. Malgré les menaces d’expulsion durant la soirée, les militants et militantes sur place ont résisté pour finalement faire plier l’administration. Plusieurs très belles bannières avaient été confectionnées pour la manifestation.
Suite à la réélection d’un gouvernement libéral et d’une opposition adéquiste encore plus à droite que Charest, les étudiants et étudiantes se sont exprimé-e-s sur ce qu’ils en pensaient du "changement" à venir...
En compagnie de nombreux élèves du secondaire, les gens rassemblés au Vieux-Montréal ont pris la rue pour aller rejoindre le point de départ de la manifesation au Square-Victoria tout en annonçant clairement leur intention de grève générale pour l’automne.
Le fameux carré rouge de 2005, symbolisant la lutte étudiante et l’appui à la grève générale, fit une réapparition massive.
N’arrêtant devant rien, la manifestation poursuivit son chemin vers le Square-Victoria.
Au fur et à mesure du parcours, de plus en plus de gens rejoignèrent la marche.
Tout près du Square-Victoria, descendant la côte Beaver-Hall, le contigent déjà massif vint rejoindre les manifestants et manifestantes au rendez-vous annoncé.
La popularité de Jean Charest auprès de la population étudiante...
Visiblement, l’ADQ ne récolte pas plus d’appuis que Charest chez les étudiants et étudiantes. L’association de ces deux partis politiques au fascisme fut un thème assez récurrent.
La foule très dense et animée, quelques minutes avant le début des discours de départ.
Le message politique envoyé par cette manifestation fut clair et net. Le nombre élevé de bannières de très bonne qualité telles que celle-ci y contribua certainement de manière importante.
La journée printanière et ensoleillée fut le contexte idéal pour prendre les rues de Montréal d’assaut. Le vent était également de la partie pour saisir les bannière et faire flotter les drapeaux.
La présence d’un très grand nombre de bannières, drapeaux et pancartes fut impressionnante. Cela témoigne du niveau d’organisation important des participants et participantes.
Pas nécessaire d’être artiste pour faire une pancarte. S’agissait ici d’être simple et clair !
Nombreux sont ceux et celles qui, ayant voté la grève dans leur assemblée générale, ont été confronté-e-s à la répression administrative, justifiée cette fois-ci par la loi C-43, ou plus connue sous le nom de loi 142. Les personnes réunies dans la rue n’ont pas hésité à la dénoncer.
Et c’est pour le défendre et l’affirmer que nous nous sommes mobilisé-e-s !
Les présidents de deux syndicats de professeur-e-s, la Fédération autonome du collégial (FAC) et la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) furent invités pour l’occasion afin de prononcer un discours. Ceux-ci en ont notamment profité pour nous rappeller l’appui de leurs syndicats pour la lutte en faveur de la gratuité scolaire à tous les niveaux !
Après les avoir endurées pendant plus d’un mois, ces affreuses pancartes électorales qui polluaient notre paysage, plusieurs ont voulu prendre leur petite revanche !
La couleur, des bannières, des pancartes, des gens, fut incontestablement au rendez-vous.
Au départ du Square-Victoria, l’émotion fut à son maximum et les slogans combattifs retentissèrent dans tout le centre financier de Montréal.
La manifestation se dirigea immédiatement sur la rue University.
Montant la côte d’un pas rapide et décidé, la foule compacte déborda dans l’autre voie tout en entâmant des slogans pour l’éducation et la gratuité scolaire.
Possiblement une des meilleures photos de la manifestation, on voit ici l’ampleur énorme de la manifestation, rappelant les grandes mobilisations de la grève générale de 2005.
Un dynamisme incroyable fut également au rendez-vous.
La finance versus la rue.
Autre portrait de famille.
Malgré la marche de plus d’une heure, nombreux sont ceux et celles qui ont suivi la manifestation au complet. Ici, un passage devant le Cégep du Vieux-Montréal en grève.
Les étudiants et étudiantes en grève du Collège de Maisonneuve étaient de la partie. Face à une administration sourde aux revendications de la Société Générale des Étudiantes et Étudiants du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM), un piquetage dur organisé par le comité de mobilisation a réussi à forcer la fermeture du collège.
Prononçant leur discours de clôture, des organisateurs et organisatrices épuisé-e-s mais visiblement heureux et heureuses du tour de force tout juste réalisé.