La richesse, ça se partage !

La Coalition contre la précarité envahit les bureaux de la Banque Laurentienne et dénonce la concentration de la richesse

Montréal, jeudi le 23 avril 2009 – Ce matin, des militantes et militants de la Coalition contre la précarité ont effectué une visite-surprise aux bureaux de la Banque Laurentienne, choisie symboliquement pour dénoncer la concentration scandaleuse de la richesse dans notre société, alors qu’une portion croissante de la population vit dans la précarité.

Le 20 mars 2009, l’ASSÉ faisait parvenir une lettre d’appui au Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ) présentement en grève que nous rendons publique sur notre site Internet. Les deux associations étudiantes membres de l’ASSÉ à l’UQAM, l’Association étudiante du module de science politique de l’Université du Québec à Montréal (AÉMSP-UQÀM) et Association facultaire de sciences humaines de l’UQÀM (AFESH-UQÀM), sont actuellement en grève pour soutenir les professeur-e-s de l’UQAM et exiger un refinancement public et adéquat de l’UQAM. 

En plus de ne pas prendre ses responsabilités en réinvestissant massivement dans l’UQAM, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport menace maintenant d’imposer une loi spéciale contre la grève à l’UQAM. Ayant déjà pris position contre la loi C-43 qui était aussi une atteinte au droit à la grève et ayant plusieurs revendications allant dans le même sens que les grévistes de l’UQAM, l’ASSÉ a voté lors de son dernier Conseil exécutif d’appuyer les démarches prises contre toute loi spéciale exigeant la fin de cette grève.

Dans cette optique, nous vous invitons à participer à la manifestation « L’UQAM sous bâillon » le vendredi 17 avril à 10h. Pour plus d’information, consultez le site Internet de l’AFESH. Aussi, nous mettons ci-dessous le dernier message envoyé par l’AFESH-UQAM pour inciter les gens à écrire massivement des lettres aux député-e-s contre cette loi spéciale.

Si vous n’avez pu vous joindre à nous dans la rue ou que vous voulez vous remémorer certains moments, voici une sélection de photographies prises durant la manifestation qui a eu lieu le 26 mars dernier et qui est allée du parc Émilie-Gamelin jusqu’à la Tour de la Bourse.

Nos remerciements à Pierre-Luc Daoust pour ces photos.

La bannière officielle de la manifestation : Le privé, c’est la précarité.

Montréal, le 26 mars 2009 – Des membres de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) seront aujourd’hui dans la rue pour dénoncer la privatisation des services publics. Après avoir lancé son manifeste contre la privatisation, l’ASSÉ souhaite clamer haut et fort ses revendications pour un réinvestissement massif dans les programmes publics et pour la démocratisation des instances au sein des institutions d’enseignement. Ces revendications dépassent largement le champ éducatif, comme en témoigne le front commun contre le privé formé autour du manifeste « Pour un système public, libérons-nous du privé ! », qui rassemble bon nombre d’organisations sociales. Le départ de la manifestation aura lieu à 14h30, au Parc Émilie-Gamelin (au coin des rues Sainte-Catherine et Berri). Plus de 19 000 étudiants et étudiantes sont en grève pour l’occasion.

Le 26 mars prochain, l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) organise une manifestation contre la privatisation des services publics ayant comme revendications : 1- Pour un réinvestissement public et massif dans les services publics 2- Pour la démocratisation des institutions publiques 3- Contre les intérêts et la logique du privé dans les institutions publiques.

Les luttes des femmes ont changé les conditions de vie des femmes partout dans le monde. On pourrait même se demander s’il subsiste encore des combats pour les féministes d’aujourd’hui en Occident ? Si nous posions la question autrement : le patriarcat est-il mort ? Le patriarcat, un système social bâti sur la division sexuelle du travail, justifie l’oppression et la suprématie d’une moitié de l’humanité sur l’autre moitié depuis des millénaires. Dans un tel contexte, il ne saurait être détruit en l’espace de quelques générations, le féminisme étant donc une lutte que nous ne devons absolument pas délaisser. L’édifice de ce système a été ébranlé au cours des dernières décennies, mais il en revient au mouvement féministe d’aujourd’hui de s’organiser pour, enfin, lui assigner son coup de grâce ! L’histoire des femmes et du féminisme, les femmes autochtones au Québec, la crise économique et les impacts sur les femmes, l’impact social de la pornographie, l’éco féminisme, les groupes féministes radicaux et l’analyse anthropologique de la condition des femmes. Tous ces sujets seront à l’ordre du jour de ce camp de formation pour améliorer l’analyse critique du patriarcat et de ses impacts directs sur la condition des femmes ainsi que de trouver une façon de l’enrayer de notre société.