Les jeunes libéraux réclament encore une augmentation des frais de scolarité pour contrer le sous-financement des universités québécoises. Le problème est dramatique : les chiffres, extrêmement conservateurs du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, prouvent que près de 400 $ millions doivent être comblés pour regagner le manque des coupures effectuées au début des années 1990. On ne parle donc même pas de réinvestissement, mais de statu quo.
Le lundi 12 juin dernier, le ministre Fournier a fait une sortie dans les médias afin d’annoncer son plan de rapprochement entre la formation professionnelle et technique. Ce nouveau plan met l’accent sur trois aspects à rapprocher pour « améliorer » l’éducation professionnelle et technique : le rapprochement entre les programmes techniques et professionnels, entre les institutions d’une même région et avec le marché du travail.
Au cégep et à l’université, il nous est impossible de concevoir nos heures de cours sans pause commune et obligatoire. Pourtant, des étudiants et des étudiantes de la formation professionnelle sont présentement en moyen de pression pour abolir cette mesure qui a été imposée par la Commission scolaire de Montréal et dont la mise en application oscille entre la fin juin / début juillet.
Un million de jeunes ont réclamé hier des changements dans le système éducatif. Il y a eu des mobilisations et des troubles, avec 264 détenus et 29 blessés. Bachelet a dit qu’aujourd’hui elle présentera le projet de réforme éducative au Congrès.
Les "pingouins" ont de nouveau attaqué hier avec une grève nationale à laquelle ont participé autour d’un million d’étudiants, entre lycéens et étudiants, et à laquelle plus de cent organisations sociales se sont ralliées, bien que la majorité non de manière active.
Pour favoriser l’implication et la formation de nouvelles personnes dans les associations locales et pour préparer l’année 2006-2007, vous êtes invité-e-s à participer à la fin de semaine de formation et pow-wow de l’ASSÉ avec l’objectif de lier l’utile à l’agréable.
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Les collants "Sale pub sexiste", produits dans le cadre de la campagne contre la marchandisation du corps des femmes, sont de retour après une première vague de distribution qui fut très populaire à travers le Québec.