Le combat pour une éducation gratuite est loin d’être terminé ! Après la grève historique de la session dernière, de nombreux défis sont encore à relever. Cent mille étudiantEs ont rejeté l’entente négociée par la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), ayant mis fin, après sept semaines de grève, à cette mobilisation. 100 000 étudiantEs ont dénoncé cette entente, et la dénoncent toujours.
« Les frais de scolarité vont augmenter, tout comme le prix du lait, de pain, des loyers, des hypothèques et des maisons. La question c’est de savoir combien. » La déclaration en a choqué plus d’un. Alors même que des consultations sont en cours en Ontario au sujet des frais de scolarité, le gouvernement vient de couper l’herbe sous le pied des partisans et partisannes du maintien du gel des frais de scolarité.
Un article paru il y a environ deux semaines. Vraisemblablement, la FEUQ va être occupée cette session à contrer agressivement ces potentielles désaffiliations.
Voici quelques communiqués qui nous ont été envoyés par un camarade militant du mouvement étudiant français. Un rappel que la répression, les relations conflictuelles avec le personnel du milieu éducatif et que les frais toujours grandissants ne sont pas de problèmes réservés au Québec.
C’est avec stupeur que le comité de négociation représentant les enseignantes et enseignants de cégep membres du Cartel de négociation de la Fédération autonome du collégial (FAC) et de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) a reçu hier, à la table de négociation, les dernières présentations de la partie patronale, qui, une fois de plus, a fait preuve d’un déni total des priorités syndicales.
Le régime d’Aide financière aux études québécois (AFE), programme existant pour permettre une plus grande accessibilité aux études supérieures et améliorer le niveau de vie d’étudiants et d’étudiantes moins nanties, fait, cette année, l’objet d’une campagne de consultation.