À la suite d’une campagne de boycott des services alimentaires gérés par l’entreprise Laliberté et de l’occupation des café-bars dans les deux pavillons de Gatineau de l’Université du Québec en Outaouais qui dure depuis déjà plus de deux semaines, les étudiantes et étudiants ont gain de cause.
La direction de l’UQO et la firme Laliberté en sont venus à une entente de résiliation du contrat de gestion de l’ensemble des services alimentaires de l’Université, qui sera effective le 31 décembre prochain.
Les étudiantes et étudiants impliqué-e-s dans le mouvement pour l’autogestion des café-bars se réjouissent de cette entente et espèrent que l’UQO répondra aussi à leur revendication d’attribuer la gestion du café-bar Taché, et possiblement celui de Brault, à une coopérative étudiante autogérée.
« C’est la preuve que le syndicalisme de combat et l’action directe sont des stratégies efficaces pour contrer l’ingérence du privé dans les services publics », affirme David Clément, porte-parole de l’Association étudiante du module des sciences sociales (AÉMSS).
Pour la reprise en main des café-bars, les étudiantes et étudiants ont lancé le processus de création d’une coopérative de solidarité, qui va bon train et qui sera en mesure de soumissionner afin d’obtenir la gestion légale des cafés-bars.