Communiqué de l’Association étudiante du module des Sciences sociales (AÉMSS) et l’Association des étudiant-e-s au module de Psychoéducation (AÉMP) de l’UQO
Gatineau, le jeudi 6 novembre 2008 - À la suite d’une campagne de boycott contre l’entreprise Laliberté, six étudiantes et étudiants ont été sanctionné-e-s par l’UQO, cinq ayant reçu une réprimande écrite et le sixième ayant été suspendu pour la totalité de la session, en plus d’être interdit d’accès aux différents établissements de l’UQO.
C’est dans ce contexte hostile que les étudiantes et étudiants ont créé une coopérative de solidarité afin d’autogérer les cafés-bars. Ce projet a suscité l’implication et l’engouement de la communauté universitaire.
Afin de contester et de dénoncer la gestion autocratique et la répression de la direction de l’UQO, les associations étudiantes modulaires ont décidé d’appeler à une « Journée de solidarité étudiante » en plus de décréter une grève pour cette journée. L’association générale des étudiant-e-s a appelé ses quelques 5500 membres à participer activement à la « Journée de solidarité étudiante ». Lors de la conférence de presse, les associations étudiantes ont lancé un appel à la négociation à la direction de l’UQO. En effet, les associations signataires exigent que, d’ici le 10 novembre, l’UQO retire la totalité des sanctions contre les étudiantes et étudiants. Aussi, les signataires exigent la démission immédiate du Directeur du Service des terrains et bâtiments. Si d’ici là les revendications des associations sont satisfaites, la grève ne sera pas effective.
Lors de la conférence de presse, Luc Blanchard, porte-parole de l’AÉMP, a déclaré « Nous donnons une dernière chance à la direction de l’UQO afin qu’elle répare les pots cassés et ainsi tenter de retrouver une certaine paix sociale. Si d’ici là nos demandes n’ont pas été satisfaites, la direction devra faire face à la mobilisation étudiante ! ».
Ces stratégies d’intimidation ne sont pas nouvelles à l’UQO, « En plus de s’attaquer à la liberté d’expression et d’association des membres de la communauté universitaire, l’UQO cherche à ralentir un projet étudiant dynamique, mobilisateur et rassembleur qui est la réappropriation des cafés-bars par l’entremise de la coopérative. L’AÉMSS dénonce cette dérive fascisante des établissements d’enseignement, à laquelle l’UQO participe activement », a déclaré Caroline Bourbonnais, porte-parole de l’AÉMSS.
L’AÉMP et l’AÉMSS représentent plus de 400 étudiantes et étudiants de l’UQO et militent ardemment en faveur de l’octroi de la gestion des cafés-bars à la coopérative de solidarité créée par les étudiantes et étudiants, l’Autogéré.
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Pour plus d’informations :
Caroline Bourbonnais
(819) 639-8105