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Mobilisation contre le Forum économique international des Amériques

8 JUIN : ALVARO URIBE VELEZ, LE PRÉSIDENT DE LA COLOMBIE À MONTRÉAL

dans le cadre du Forum économique international des Amériques

Un grand rendez-vous annuel d’osties d’crosseurs à Montréal

SERONT PRÉSENTS :

DESMARAIS, Paul Junior : Président du conseil et co-chef de la direction de Power Corporation. Grand parrain de cette rencontre d’osties d’crosseurs

ALBRIGHT, Madeleine : Ancienne Secrétaire d’État des États-Unis

ZOELLICK, Robert B. : Président Groupe de la Banque mondiale

STRAUSS-KAHN, Dominique : Directeur général du Fond monétaire international (FMI)

GURRIA, Angel : Secrétaire général Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

URIBE-VÉLEZ, Alvaro : Président de la République de Colombie. Cet invité de marque est à la tête du régime de répression politique le plus sanglant des Amériques Rassemblement : lundi le 8 juin 2009 De 11h30 à 13h30 Devant l’hôtel Hilton Bonaventure (900, rue de la Gauchetière Ouest - Métro Bonaventure)

Une invitation du Comité des sans-emploi Montréal-centre (CSE) : cse.mtl.centre@gmail.com et du Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC) : www.pasc.ca

Pour consulter le tract cliquez ici.

On ne payera pas pour leur crise !

Des centaines de dirigeants politiques et économiques, parmi les plus influents de la planète, se réunissent du 8 au 11 juin prochain. C’est en plein cœur du centre-ville, ici même à Montréal, que ces osties d’crosseurs se sont donnés rendez-vous. Sous le thème « s’adapter au nouvel ordre mondial », ils discuteront autour d’un peu de caviar sur les meilleures façons d’affamer un peu plus le monde, de téter des subventions, de prolonger l’acharnement thérapeutique des États sur le cadavre du système économique qui les a enrichis et achever un peu plus de vider la caisse.

Alors que des milliards d’êtres humains subissent, avec violence et désoeuvrement, une crise économique, sociale et environnementale sans précédent, ces osties d’crosseurs organisent des rencontres afin de maintenir leur pouvoir. Pendant que des millions de maisons sont saisies par des banques sauvées de la faillite par les impôts du petit monde, que des millions d’autres travailleurs-euses perdent leur boulot ou leur fond de pension de multinationales "restructurées" sous les bons conseils de nos élus, ces donneurs de leçons en veston-cravate s’assurent de ne pas perdre un iota de leur richesse, de leurs privilège, de leur confort et de leur sécurité.

Sous les bons offices de la famille Desmarais, des multimilliardaires bien de chez nous qui disent au peuple quoi faire et quoi penser depuis des générations alors que le pedigree de leur "corporation du pouvoir" est un véritable roman d’horreur, les organisateurs de l’événement se vantent « d’accueillir le plus important forum économique des Amériques ».

Parmi l’impressionnante brochette d’osties d’crosseurs, notons la présence d’un criminel de guerre notoire, Alvaro Uribe Velez, Président de la Colombie. À la tête du plus sanglant régime de répression politique des Amériques, il est reconnu pour ses liens avec les paramilitaires. Ceux et celles qui élèvent la voix pour critiquer les politiques du gouvernement d’Uribe et les intérêts économiques derrière la répression sont fréquemment accuséEs de « rébellion » ou de « terrorisme », injustement détenuEs ou assassinéEs. C’est ce qui est arrivé aux plus de 1000 civils que les Forces armées colombiennes ont tué depuis 2003. Alors que le Canada s’apprête à voter sur la ratification d’un Accord de Libre Échange avec la Colombie, on invite ce criminel pour légitimer son régime de terreur au service de l’économie. En ratifiant cet accord les députés canadiens se feront complices d’un gouvernement, d’ailleurs dénoncé à l’échelle internationale, qui ne montre aucune volonté d’en finir avec les violations de droits humains. Ces messieurs-là ne sont jamais dérangés dans ces petites réunions où ils affament les populations et perpétuent l’exploitation.

Nous ne dénoncerons pas leur impunité les deux pieds sur le canapé.

Allons battre le pavé !