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Vendredi, 19 juin 2009  •  Français
Les étudiants et étudiantes de Concordia manifestent
par Gabriel Nadeau-Dubois, membre du Comité journal de l’ASSÉ

Une quarantaine d’étudiants et d’étudiantes membres du Concordia Student Union (CSU) et du Graduate Student Association (GSA) ont manifesté jeudi matin leur désaccord face à la décision de la direction de hausser les frais de scolarité de la population étudiante internationale.

Une délégation de l’ASSÉ était sur place, afin de démontrer sa solidarité avec les étudiants et étudiantes de Concordia dans leur combat. Des membres du comité exécutif de la Fédération Étudiante Universitaire du Québec (FEUQ) étaient aussi sur place, dans un but similaire. Les manifestants et manifestantes ont tout d’abord tenté de pénétrer à l’intérieur de l’université, mais en furent empêché-e-s par les gardes de sécurité de l’établissement. La petite foule a donc manifesté sa colère aux membres du Conseil d’administration aux deux entrées du bâtiment.

Le Conseil d’administration s’était en effet réuni jeudi matin dès 7h30, afin de procéder à l’adoption du budget 2009-2010 de l’université. Le budget comptabilisait une hausse importante des frais de scolarité pour les étudiants étrangers et étudiantes étrangères de plusieurs programmes. Cette hausse fait suite à celle de juin 2008, qui avait déjà affecté les étudiants et étudiantes de l’Université Concordia, exception faite de ceux et celles fréquentant la John Molson School of Business (JMSB). Cette fois, la hausse concerne l’ensemble de la population étudiante.

Rappelons qu’en septembre dernier, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) avait décidé de lever toutes les restrictions aux frais de scolarité pour les étudiants internationaux et étudiantes internationales, laissant la voie libre aux établissements afin de procéder à de telles hausses. Ainsi, de telles augmentations de frais résultent directement du sous-financement chronique et historique de l’éducation postsecondaire. Les manifestants et manifestantes ont donc appeler à la solidarité : « Ce n’est qu’un début ! » déclarait Erik Chevrier, militant du GSA.