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Dimanche, 6 septembre 2009  •  Français
Pauline Marois à la SOGÉÉCOM
par Gabriel Nadeau-Dubois, membre du Comité journal de l’ASSÉ

Lundi le 31 août dernier, la chef du Parti Québécois (PQ) Pauline Marois donnait une conférence de presse devant le Collège Maisonneuve afin de lancer une tournée des campus collégiaux et universitaires sur les thèmes de l’indépendance énergétique et de la souveraineté du Québec.

C’est suite à cette conférence qu’une rencontre eut lieu entre des délégué-e-s de la Société des Étudiants et Étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM) et la chef de l’opposition officielle. Entourée d’Yves-François Blanchet, critique du régime d’Aide financière aux études au PQ, de Guillaume Raymond, porte-parole du Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ) et d’Alexandre Thériault-Marois, candidat à la présidence du CNJPQ, Pauline Marois disait vouloir entendre le point de vue de l’association étudiante sur plusieurs dossiers.

Amnay Ziani, exécutant de la SOGÉÉCOM et Gabriel Dumas, son permanent, ont exposé à Mme Marois les différentes revendications de l’association étudiante et de l’ASSÉ, en ce qui a trait à l’aide financière aux études et aux récents projets de lois libéraux sur le gouvernance. En réponse aux questions de l’Ultimatum, les représentants du parti ont exprimé leur désaccord face à ces projets de lois, soulignant que le plus inquiétant était sans doute leur raison d’être, encore obscure : « Un des enjeux central, c’est... pourquoi ? » affirmait Yves-François Blanchet, précisant que les explications jusqu’ici avancées par la ministre Courchesne, comme la saga de l’îlot Voyageur, étaient visiblement des prétextes qui masquaient les véritables motivations derrière ces législations. Ce dernier déclarait aussi que les questions de financement des institutions publiques devront être abordées lors des consultations sur les projets de loi, dont il dénonçait d’ailleurs le cadre restreint et la sélection des intervenants et intervenantes.

Le parti a toutefois refusé de réagir aux dernières révélations qui laissent présager une nouvelle hausse des frais de scolarité en 2012, prétextant que cette mesure n’avait même pas été annoncée officiellement.