1er avril 2011, Montréal - La Ministre de l’éducation, du loisir et du sport, Madame Line Beauchamp, devait faire la présentation d’ouverture du Forum québécois du loisir qui se déroule aujourd’hui à l’Université du Québec à Montréal. Une cinquantaine d’étudiantes et d’étudiants de l’UQAM ont pénétré dans la salle Marie Gérin-Lajoie pour signifier à la Ministre Line Beauchamp qu’elle n’est pas la bienvenue dans l’université. La Ministre ne s’est toutefois jamais présentée, « alors qu’elle-même disait en point de presse hier que les manifestations étudiantes ne feront pas fléchir le gouvernement. Celle-ci craindrait-elle de mettre les pieds dans l’université à présent ? » questionne Corinne Arseneault, porte-parole de l’Association facultaire étudiante des arts de l’UQAM (AFEA-UQAM).
Rappelons que les étudiants et les étudiantes subissent déjà une hausse des frais de scolarité depuis 2007 et que celle-ci atteindra 500$ en 2012. De plus, le budget libéral déposé le 17 mars dernier annonçait une hausse encore plus importante, soit nm de 325$ par année jusqu’en 2017, ce qui représentera au final une facture moyenne de 4700$ par année pour étudier. En plus de cette nouvelle hausse, le gouvernement projette ensuite d’indexer les frais de scolarité. Le régime de prêts et bourses, déjà insuffisant, ne sera pas adéquatement majoré pour assurer une réelle égalité dans l’accès aux études universitaires. « Ces hausses entraînent une précarisation des étudiantes et des étudiants, réduisent l’accessibilité et font fi d’un principe essentiel dans notre société : le droit à l’éducation pour tous et toutes ! » s’indigne Nadia Lafrenière, porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ).
« Que Madame Beauchamp se le tienne pour dit : elle n’est pas bienvenue, ni à l’UQAM, ni dans les autres établissements d’enseignement. Nous perturberons ses activités partout où nous le pourrons dans l’espace public. Les étudiantes et les étudiants du Québec ont l’intention d’intensifier la lutte, d’accentuer les moyens de pression politiques et économiques sur les ministres, députés et sur tous ceux dont l’agenda politique est de hausser les frais de scolarité. » conclut Mathieu Melançon, de l’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM (AFESH-UQAM).
Association pour une solidarité syndicale étudiante
Association facultaire des étudiants en arts de l’UQAM
Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM
Association facultaire étudiante de science politique et droit de l’UQAM
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Renseignements :
Corinne Arseneault, porte-parole de l’Association facultaire des étudiants en arts (AFÉA) : 514-616-2626
Nadia Lafrenière, porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante(ASSÉ) : 438-877-0280