Si l’ASSÉ, lors de sa création, s’est dotée de Statuts et règlements et d’un organigramme si complexes, ce n’est pas pour dissuader toute personne qui s’y attarde de s’impliquer, au contraire ! En effet, le nombre élevé de Comités et Conseils a comme but premier de décentraliser les pouvoirs, tant géographiquement que hiérarchiquement. De plus, le nombre élevé de Comités et leur diversification tente aussi de favoriser l’implication de tous et toutes, peu importe leurs intérêts et leurs talents.

Le Congrès étant l’instance suprême, au même titre que l’assemblée générale au niveau local, il est primordial d’y participer à tous coups, ce qui permet d’avoir une idée de ce qui se passe au niveau national et d’amener les mandats adoptés en assemblées générales pour définir l’orientation de l’ASSÉ.

Pour ceux et celles qui ont des intérêts pour des luttes spécifiques, les Comités de l’ASSÉ s’y prêtent parfaitement. Les Comités femmes, journal, information, recherche et réflexion, mobilisation, luttes sociales, recherche et affaires académiques ainsi que formation, ont, de façon générale, pour fonction d’étoffer les revendications et l’argumentaire de l’ASSÉ. L’ensemble de ces Comités et l’organisation sur des bases régionales (Conseils Régionaux) assurent la concrétisation du plan d’action national, favorise la solidarité avec les autres luttes progressistes et permet de diffuser de l’information sur les luttes actuelles et le syndicalisme de combat.

Ainsi, plus on s’implique au sein des instances de l’ASSÉ, plus on favorise la décentralisation des pouvoirs et la consolidation de l’association nationale.