C’est aujourd’hui, jeudi le 11 mars 2004, que l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) défendra son mémoire devant la commission parlementaire sur les universités. Le message qu’elle livrera est simple et clair : le progrès en matière d’éducation post-secondaire passe nécessairement par l’instauration de la gratuité scolaire à tous les niveaux. L’actuel système de frais de scolarité et d’endettement étudiant constitue un dénie flagrant du droit à l’éducation officiellement reconnu par notre société. Il entretient des privilèges et des inégalités intolérables. Nous récusons donc le discours dominant, maintes fois entendu au cours de cette commission parlementaire, qui veut fonder le système universitaire québécois sur le principe élitiste de la compétitivité. Le principe fondateur que nous revendiquons, c’est celui d’une solidarité sociale toujours plus grande.
Nous sommes bien conscients et conscientes que l’option de la gratuité scolaire n’a pas la faveur de la classe politique et de l’élite économique et qu’elle trouvera probalement très peu d’écho dans cette commission. Nous croyons en fait qu’en ce qui concerne les intentions du gouvernement à l’égard des universités, les jeux sont sans doute déjà faits. Nous anticipons un dégel des frais et un accroisement du financement privé. Aussi, notre présence à cette commission n’est pas une tentative de gagner le parti libéral à une cause qui n’est manifestement pas la sienne. C’est plutôt l’occasion d’annoncer nos couleurs : nos positions sont fermes et nous n’hésiterons pas à lui livrer bataille pour défendre un droit plus large à l’éducation.
Héloïse Moysan-Lapointe et Carl-Emmanuel Vaillancourt présenteront le mémoire de l’ASSÉ à 17h devant la commission parlementaire. Benoit Marsan sera aussi présent pour répondre aux questions des journalistes au nom du Conseil exécutif de l’ASSÉ.
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Pour informations : Benoit Marsan, (514) 803-5019.