Alors que le gouvernement sabre dans les programmes sociaux, dégèle les frais de scolarité, prépare le terrain pour une privatisation de notre système public, réprime toute dissidence politique à coup d’antiémeutes et de lois spéciales, que nous reste-t-il pour résister ?
Il est primordial de poser des gestes politiques, si l’on ne veut pas devoir capituler devant l’arrogance complaisante de l’élite économique et politique du Québec. La finalité de ces gestes doit être de ramener les réels débats de société sur la place publique, où la population pourra elle-même décider de ce qui sert le mieux ses intérêts.
C’est dans ce but que l’ASSÉ a mis en place deux semaines de perturbation politique qui auront lieu du 4 au 15 février 2008.
À Montréal :
Vendredi 8 février :
Le Conseil du Patronat du Québec en huis clos avec le ministre du Travail
Le vendredi 8 février 2008, le ministre du Travail du Québec nous prouvera encore une fois à qui il rend réellement des comptes en se rendant dans un « déjeuner-causerie » avec le CPQ. Combien de fois l’a-t-on vu s’asseoir avec les syndicats et les groupes sociaux dans le but de trouver, avec eux, une réelle issue de la misère, tant économique que sociale, qui pèse lourdement sur les épaules de la majorité de la population ? Nous dénoncerons en cette occasion le copinage des politiciens avec l’élite économique, dans ce cas présent, représenté par le CPQ (Conseil du Patronat du Québec, artisan de notre misère depuis maintenant 39 ans).
Contre la loi patronale 43 et toutes les autres mesures repressives envers les travailleurs, travailleuses ainsi que les étudiants et étudiantes.
Contre le démantèlement sauvage du système public d’éducation, de santé, des services sociaux, de transports et autres.
Contre la mainmise d’une élite politico-économique sur nos vies.
Pour la gratuité complète et universelle de l’éducation et de l’ensemble des services sociaux et publics, ainsi qu’un réinvestissement conséquent de l’État dans ceux-ci.
Pour un pouvoir populaire et une réelle démocratie face à l’arrogance et au mépris dont les politiciens carriéristes et les patrons font preuve à notre égard.
Parce que nous ne sommes pas suffisamment riches pour donner notre avis, nous ne les laisserons pas tranquillement décider en notre nom.
Manifestation :
Rassemblement au Square Dorchester, métro Peel
Quand ? : vendredi le 8 février à 11h